ØLa
localisation paratesticulaire est la plus fréquente de ses localisations,
mais ne représente que 7% des localisations néoplasiques
intrascrotales
ØElle touche surtout l’enfant et l’adulte jeune.
-Testicule
gauche augmenté de taille, de contours régulièrs,
de consistanse dure, non douloureuse à la palpation et sans signes
inflammatoires locaux.
-Signe
de Chevassu positif
-Test
de transillumination négatif
-Marqueurs
tumoraux
:
¨Alpha-phoetoprotéine=1.4
(VN<9)
¨Béta
HCG=0
ØMyélogramme
:Normal.
¨2ème
temps : orchidectomie par voie scrotale vue la taille importante de la
tumeur.
¨l’exploration
per-opératoire ne trouve pas d’envahissement du dartos.
ªLe
RMS malin se manifeste sous la forme d’une masse intra-scrotale de croissance
rapide, qui peut être responsable de douleurs, ce qui peut faire
égarer le diagnostic vers une autre pathologie testiculaire: torsion
du cordon, hydrocèle avec pachyvaginalite, orchi-épididymite
…; à la palpation, la tumeur est le plus souvent dure et indolore
et la transillumination est négative.
ªIl
n’y a pas de marqueurs tumoraux pouvant aider au diagnostic, qui repose
donc uniquement sur l’analyse histologique réalisée après
l’orchidectomie, toute approche intrascrotale et toute biopsie étant
contre-indiquées.
ªLes
examens radiologiques et surtout l’échographie et la TDM contribuent
à l’orientation diagnostique et au bilan d’extension.
ªOn
décrit classiquement 3 types histologiques : Embryonnaire (95% des
cas et atteint surtout le cordon spermatique), Alvéolaire et plèïomorphe
; les voies de dissémination du RMS intra-scrotal sont classiques
: locale, hématologique et lymphatique ; les localisations métastatiques
les plus fréquentes sont au niveau des ganglions rétro-péritonéaux
, le poumon, les ganglions inguinaux et le foie étant également
atteints, dans cet ordre.
ªEn
plus de l’examen de la pièce d’orchidectomie, la stadification nécessite
donc de réaliser une radiographie pulmonaire, une tomodensitométrie
ou une IRM de l’abdomen et une scintigraphie osseuse.
ªLe
traitement associe la chirurgie, la radiothérapie et la polychimiothérapie
ªLa
chirurgie consiste à faire une orchidectomie par voie inguinale
haute, avec éxerèse de l’hémi-scrotome s’il y a un
envahissement de la paroi scrotale ; la contoverse essentielle a porté
sur l’intérêt de pratiquer un curage ganglionnaire systématique
sachant que 19 à 38% des tumeurs présentent un envahissement
ganglionnaire au moment du diagnostic ; l’attitude actuelle est d’éviter
de faire le curage ganglionnaire si les examens radiologiques ne montrent
pas d’adénomégalie de plus de 1 cm.
ªL
a polychimiothérapie associe en général: la vincristine,
l’actinomycine D et le cyclophosphamide.
ªLa
radiothérapie n’est plus utilisée en l’absence d’extension
locale ou métastatique.
ªLe pronostic dépend du type histologique, le stade et le siège de la tumeur avec un meilleur taux de survie pour les RMS embryonnaires paratesticulaires.
vCes
tumeurs ont vu leur pronostic s’améliorer grâce à l’évolution
de la chimiothérapie associée à la radiothérapie
et à la chirurgie
vDans
les formes localisées sans atteinte ganglionnaire, la chirurgie
seule pourrait être suffisante, d’ou l’intérêt d’un
diagnostic précoce, d’un bilan d’extension précis et d’un
traitement bien codifié.
vLa surveillance à long terme , rigoureuse, est basée sur l’imagerie et les marqueurs tumoraux.