Le
traitement chirurgical radical est de nos jours controversé devant
l’éfficacité de la chimiothérapie antituberculeuse
mais la chirurgie garde une place dans le diagnostic surtout que les bilans
bactériologiques sont rarement positifs.
-Absence
de vaccination par le BCG
-IDR
négative
UIV
: trouve un Sd de masse médiorénal et polaire inf. du rein
Dt avec étirement et écrasement des tiges calicielles moyennes
et inf. sans signes d’amputation ni de rigidité .
Uro-Scanner
:
montre uneimage de densité
mixte médiorénale Dte , bien limitée avec adénomégalie
hilaire se réhaussant faiblement après injection de contraste
et une image kystique polaire inf. et antérieure
Une
épididymectomie séance tenante pour l’abcés froid
épididymaire.
La
culture du pus épididymaire :
a isolé le Bacille de Koch
L’examen
histologique de la pièce de Néphrectomie :
a conclu à une TBC rénale avec nécrose caséeuse.
Un
traitement antituberculeux quadruple a été instauré.
La
forme pseudo-tumorale de cette maladie est rare et de diagnostic difficile
. Elle prète à la confusion avec le cancer du rein, l’oncocytome,
la pyélonéphrite Xanthogranulomateuse et l’abcès refroidi
du rein.
La
clinique peut orienter devant l’association de lésions génitales
ou autres lésions urinaires ou en cas de fistulisation à
la peau de la lésion ou si associée à des lésions
pulmonaires patentes.
La
recherche de BK est rarement positive sauf en cas d’ouverture de la lésion
tuberculeuse dans les cavités éxcrétrices donc positive
elle est d’un grand apport mais négative elle ne permet pas d’éliminer
le diagnostic.
L’échographie
permet de faire le diagnostic d’une masse intra-parenchymateuse avec ou
sans zones de nécrose mais ne permet pas de renseigner sur la nature
inflammatoire ou tumorale de cette dernière.
L’existence
à la TDM de zones hypodenses ne se réhaussant pas après
injection de PDC fait évoquer une nécrose infectieuse ou
tumorale en effet l’examen TDM ne permet pas en général de
faire la différence entre ces deux types de nécrose mais
permet surtout de guider une ponction biopsie à l’aiguille fine
pour confirmer le diagnostic ; En effet seule la ponction biopsie à
l’aiguille fine sous contrôle scannographique permetterait dans ces
formes pseudotumorales de faire la part des choses sans risque de dissémination
tumorale si le geste est bien maitrisé . En revanche la présence
d’autres lésions associées des cavités urinaies à
l’uro-scanner peut attirer l’attention vers la tuberculose.
L’artériographie
peut être d’un grand apport si la ponction biopsie n’est pas adoptée
pour écarter l’éventualité d’un cancer du rein.
Le
diagnostic reste pour la plus part du temps histologique après néphrectomie
pour suspicion de cancer du rein.
Le
diagnostic étiologique de ce type de lésions prend toute
son importance dans le cas où un traitement conservateur est un
impératif : cas d’une lésion sur rein unique.
L’évolution
est génralement favorable sous couvert d’un traitement anti-tuberculeux
adapté.
Le
traitement chirurgical reste controversé si on pose le diagnostic
de TBC surtout devant l’efficacité des chimiothérapies anti-tuberculeuses.
Seule
la ponction biopsie sous contrôle tomodensitométrique permettrait
de faire le diagnostic.
Le diagnostic reste le plus souvent histologique post néphrectomie en l’absence de petits signes de présomption.